Bonjour chers abonnés !

Comment allez-vous en ce début de semaine ?

Il faut que je vous parle de la semaine passée. Elle a été bizarre, épuisante, fantastique, elle est un peu partie dans tous les sens…

J’ai eu deux insomnies que j’appelle “clairvoyantes”. C’est à dire que durant ces insomnies, mon cerveau est très clair, très vif et j’ai l’impression que dans ce temps perdu au sommeil, je me retrouve. Pendant ces heures, je “vois” ce que je dois faire pour avancer dans mon chemin d’auteur, et dans ce qui me fait vibrer. Durant une de ces nuits d’insomnie j’ai eu plusieurs révélations.

1/ Je me mettais énormément de pression concernant la parution de mes romans, je m’imposais des délais, j’étais dirigée par la peur et non plus par la foi en moi. Et la révélation m’a permis de lâcher prise: je ne veux plus de pression, je veux vibrer comme avant, lorsque j’écrivais sur les Chroniques d’une princesse machiavélique.

Je ne veux plus avoir peur mais je veux avoir confiance. Confiance en moi et en mes lecteurs, je dois accepter de lâcher prise et croire que ceux qui m’aiment et aiment mes écrits me retrouveront et me liront toujours même si je suis absente (un peu) des réseaux sociaux. Cela faisait un moment que je me sentais polluée et asphyxiée et j’ai donc pris la décision que je n’arrivais pas à prendre et qui pourtant m’a délivrée.

Désormais, je ne publierai plus sur mon profil Facebook, mais seulement sur ma page auteur qui est ici : Lily B. FRANCIS. Ainsi je ne verrai plus passer les nombreuses publications haineuses ou stupides qui me faisaient mal. Pour écrire, j’ai besoin de paix et de sérénité et même si les réseaux sociaux m’apportent beaucoup de soutien et d’amour, la contre-partie c’est ce flot d’informations que reçu quotidiennement et qui pèse petit à petit sur le cœur, sur l’envie d’écrire, sur la beauté de la vie.

Je n’ai pas la télé chez moi pour éviter cela justement, je ne peux donc pas accepter ça des réseaux sociaux. La décision de m’éloigner de Facebook m’a aussitôt libérée d’un poids. C’est très bizarre comme parfois on redoute de franchir un cap, et une fois que c’est fait on se rend compte que ce n’était pas si dur.

2/ Autre libération, la décision de ne pas publier le roman numéro 7 au mois de juillet. J’ai encore du travail dessus et je ne veux pas le faire dans la précipitation. Entre-temps je dois écrire deux nouvelles pour deux recueils collaboratifs, je dois rester concentrée mais je ne veux plus me mettre de pression.

3/ Et puis, j’ai décidé de faire passer ma série Chroniques d’une princesse machiavélique avant tout le reste.

Mon projet depuis le début avec cette série de livres est d’en faire une série télé. Mais je dois pour cela d’abord la faire traduire en anglais et la publier sur Amazon US. J’ai déjà par deux fois repoussé ma campagne de crowdfunding, je vais donc m’y pencher très sérieusement au mois de juillet pour la lancer en septembre afin d’obtenir des fonds pour payer les traductions.

Voilà, c’était les grandes révélations de mes nuits d’insomnie.

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Et puis, oh la la… ma semaine s’est terminée sur un magnifique rencontre ! Olivier Liron, auteur du livre Einstein, le sexe et moi était en dédicace à Guéthary, dans le pays-basque, près de chez moi. J’ai donc pris ma voiture et j’ai foncé à sa rencontre. Quel bonheur, quelle joie ! Je me sens toujours bénie lorsque je peux échanger sur l’écriture, l’expérience d’auteur, l’inspiration, etc… c’était réellement un super moment qui a illuminé mon weekend. Et si vous n’avez pas lu son livre, je vous invite à le faire très rapidement. Il y raconte sa victoire à Question pour un Champion, et sa revanche sur la vie. Normalien, agrégé d’espagnol, professeur à la Sorbonne, il est aussi autiste Asperger et évoque son passé et l’enfer de l’école et du harcèlement pour les enfants différents. Bouleversant…

Je vous souhaite une magnifique semaine, restez au frais !

With love <3

Lily