Et je ne sais toujours pas d’où vient cette fascination,
Tout ce bien qui vient de tous ces kilomètres,
Et qui transporte une nuée de choses ailées bizarres
Un peu comme des papillons fous, aux ailes qui scintillent comme des miroirs
Et qui viennent jusque dans mon ventre, au creux le plus profond…
Et il y a ces frissons, quand je murmure ton nom
Et ces battements de cœur,
Mais d’où vient tout ce bonheur ?
Et aussi ce courant électrique parfois,
Ce sentiment incontrôlable, qui m’emporte jusqu’à toi…
Alors je pense aux aimants qui s’attirent
Aux amants qui soupirent
Je pense à la lune et aux marées
Et je n’arrive toujours pas à analyser
D’où vient ce bien qui me traverse
A moins que je sois un bout de lune
Et toi un bout d’océan…
Ou bien l’inverse.
*
Tu es un océan.
Voilà, je t’ai cerné.
Un océan avec ses vagues de douceur, ses tempêtes de baisers,
Avec ses plages de chaleur, ses abysses de félicité,
Tu es un océan immense, profond, magique.
Une entité éternelle,
Tu vis sous la lueur des étoiles et la lumière du soleil.
Mille bateaux à voiles ont parcouru ta surface
Mais aucun ne t’a étreint comme mes bras t’enlacent,
Et te laisse épuisé en une traînée d’écume.
Nulle ne t’a effleuré comme mon souffle, cette brume,
Qui soulève tes vagues et te transforme en tempête.
Et finalement cela te va bien d’être profond et magnifique,
Sensible et complexe, drôle et fragile,
Puisque je serai ta lune pour te tempérer,
Ta lumière, ton guide, ton rêve dans la nuit,
Ton manque dans tes journées.
Parce qu’il m’est impossible de combattre cette attraction,
Impossible d’oublier cette étonnante passion,
Parce qu’il y a toujours ce fil de plomb
Qui relie mon esprit à ton nom.
Parce qu’il y a toi toujours plus fort,
Toujours plus fort
Encore et encore.
Parce qu’il y a ce bien qui me renverse,
Mon bout de lune et ton bout d’océan
Ou bien l’inverse.
Extrait du recueil À l’Univers, disponible ici sur Amazon.
Groupement d’émotions et de sentiments épuré, j’aime. Merci pour ce partage
🙂
Parce qu’il y a toujours ce fil de plomb
Qui relie mon esprit à ton nom.
J’adore! Que d’émotions dans cette belle métaphore de l’attirance et de l’irrésistible. Merci Lily pour le partage 🙂
Merci à toi Elisa pour ce retour… et oui, tant d’émotions… !
Tant qu’il y aura des feuilles pour les accueillir… et même après, il restera le monde 🙂