Né le 10 Mai en Colombie, près du Rio Bogota.
Age au début du roman : 27 ans.
Taille : 1,90
Yeux : Marron très clair, ambrés
Cheveux : Très brun.
Parents : Bianca et Paolo
Il ne supportait pas l’injustice, les moqueries, la médisance et, d’une constitution robuste, il avait très vite joué de ses poings pour se faire respecter, lui et sa famille. Il s’était battu tout petit contre les autres enfants du quartier, pour un regard de travers, un mot déplacé. Il s’était battu dans les pays d’Amérique Centrale traversés durant le voyage de sa famille pour gagner un peu d’argent pour continuer la route, pour garder espoir, pour se dire qu’ils arriveraient bientôt dans cette ville où on leur promettait ce paradis tant fantasmé. Et à Rockcity, il s’était encore battu pour trouver sa place dans ce pays si lointain du sien, pour trouver du travail, pour exister dans le regard des autres, pour ne pas craquer et les frapper tous un à un quand il se faisait insulter. Il s’était aussi débattu quand on l’avait battu après une soirée un peu trop arrosée. Cette soirée, il s’en rappellerait toute sa vie comme une sorte de banderole de bienvenue de la part de certains jeunes de la ville qui l’avaient envoyé quelques jours à l’hôpital. S’il avait su qu’ils étaient si nombreux, il aurait évité de se lancer dans ce combat. C’était le seul qu’il regrettait.
Parce que même si sa vie s’était déroulée un peu comme sur un ring, composée de nombreux rounds et de quelques K.O, il avait quand même eu de bons moments. Il aimait la vie passionnément, il aimait sortir, boire, manger, faire la fête, jouer de la guitare, les nuits à la belle étoile, ramener une jolie fille chez lui. Oui, il aimait un peu trop les jolies filles. Notamment une qu’il ne devait justement pas aimer.
Et c’était là son drame personnel.
Après tous ces coups et ces bleus, son nez si souvent sanglant, sa pommette fracturée, ses côtes cassées, son combat le plus dangereux, il le menait là, en ce moment, contre lui-même. C’était entre lui et son cœur, le traître. – Extrait du Tome 2 des Chroniques d’une princesse machiavélique.
Frères et sœurs : Très nombreux, ceux dont on parle le plus souvent sont Esméralda, Diego, Léo, Leila et Ilaria.
Adresse : Il habite en colocation avec son ami Sorsh, dans un grand loft dépourvu de meubles. Il ne veut rien posséder pour ne pas finir possédé par les choses. Et surtout, il veut pouvoir partir du jour au lendemain s’il le souhaite.
Qualités : Honnête, travailleur, sérieux.
Défauts : Susceptible, colérique, orgueilleux et très fier.
Il aime : Sa famille, chanter, jouer de la musique, boire de la tequila et faire la fête, se faire remarquer, les jolies filles, rire et faire des blagues, les gens honnêtes et droits, les chevaux qu’il dresse, le soleil et la chaleur, la Colombie, l’odeur du cuir, la terre, le soleil qui se couche et qui devient orange, les grands repas en famille, ses amis, Agnès parfois.
Il n’aime pas : Agnès et ce qu’elle représente, l’hypocrisie, la malhonnêteté, l’injustice, devoir rendre des compte, être pris au piège, être faible surtout, se sentir démuni devant Agnès, les gens qui souffrent, les personnes superficielles, la société de consommation, les téléphones et les ordinateurs, les gueules de bois.
Citations favorites : “La vie n’est pas ce que l’on a vécu, mais ce dont on se souvient et comment on s’en souvient” Gabriel Garcia Marquez
Note : Au départ, le père du grand-père de la famille vient d’Afrique du Nord, il a rencontré une Rom en France, pendant la Seconde Guerre Mondiale et pour fuir “La dévoration” (Porajmos, le génocide des Tziganes en Europe) ils ont embarqué vers l’Amérique du Sud avant de se poser en Colombie. Une partie de ceux qui ont pu s’enfuir ont créé une petite communauté de gitans dans ces pays. Je parlerai de cet épisode dans le Tome 3.
C ‘est mon préféré, lui 😎
Ah oui, moi aussi je l’aime trop !!