Bonjour chers amis!
Le mois de janvier a été très chargé. Il est donc temps pour moi de vous faire un bilan concernant mes projets en cours.
Avant tout, j’espère que vous avez passé un très bon début de semaine, et que vous avez la forme. Si vous n’êtes pas encore abonnés, n’hésitez pas à appuyer sur le petit bouton bleu à droite de l’écran, vous pourrez ainsi être mis au courant de mes avancées…
1/ Concernant le roman Poussières de toi, j’ai rajouté les remerciements en incluant les contributeurs à ma campagne de crowdfunding. J’en ai également profité pour refaire la mise en page et des modifications sur le fichier texte, rien d’important, mais des petites choses que j’avais en tête et qu’il était temps de modifier.
2/ J’ai donc commandé les premiers exemplaires pour envoyer le livre au mois de mars aux contributeurs.
3/ Concernant la traduction… quel bonheur! La première phase est terminée, mais en relisant et en remettant en page mon fichier , des questions me sont venues, questions que j’ai partagées avec ma fabuleuse correctrice. En réalité, il ne s’agit plus de traduire tout simplement. Si je veux avoir une chance de publier mon roman aux Etats-Unis, et dans les autres pays anglophones il faut que mon roman soit crédible. Il ne faut pas qu’il soit une traduction, un genre de copier/coller, il faut qu’il soit un livre à part entière se déroulant dans un pays anglophone. C’est donc là que nous en sommes. Nous sommes en train de transposer l’action de Poussières de toi aux Etats-Unis, précisément à San Francisco, ville que j’ai visitée cet été. J’ai choisi San Francisco parce qu’elle a un petit air de ville européenne et qu’il était facile pour moi de transposer certaines scènes, par exemple celle du bord de mer du Pays Basque, à l’Embarcadero de San Francisco, les vignobles de Bordeaux, deviennent les vignobles entourant San José. J’ai dû également rechercher les hôpitaux dans lesquels Alice serait suivie, un quartier similaire à celui de la gare de Bayonne pour leur logement, etc…
Puisque nous en sommes à parler des hôpitaux, vous savez que les frais médicaux aux Etats-Unis sont hallucinants. Il nous a donc fallu inclure également l’aspect financier dans la transposition. J’ai de ce fait écrit de nouveaux passages pour parler des factures de l’hôpital qui arrivent et de leur impact psychologique sur Alice et Loïc qui viennent de perdre leur bébé. Pour information, même avec une assurance, une interruption de grossesse ou une fausse-couche peuvent coûter entre 1500 $ et 6500$.
4/ Ensuite je suis en pleine recherche concernant les agents litteraires. Aux USA, être publié ne se passe pas comme en France. On n’envoie pas son manuscrit à telle ou telle maison d’édition. Non, on envoie une lettre de présentation de son roman à un agent litteraire (plusieurs centaines en fait) et on prie pour avoir une représentation. Si l’agent vous choisit, ce sera lui qui pitchera votre roman auprès des maisons d’édition.
J’ai donc passé le mois de janvier à préparer cette lettre, appelé “Query letter”, lettre qui a une présentation très codifiée. En moyenne, il faut 8 secondes à l’agent littéraire pour continuer de lire cette lettre ou la jeter à la poubelle. Autant vous dire que mon travail d’écriture sur cette “query letter” est un travail crucial et hyper pointilleux. C’est cette lettre qui me permettra d’accrocher un agent littéraire et de publier Poussières de toi.
La lettre est quasiment terminée, et je la trouve plutôt pas mal. Mais bien évidemment, je ne vais pas l’envoyer sans la faire réviser. L’agent littéraire d’un ami va faire une première révision, et j’ai trouvé également, après des heures de recherches et de lecture, un coach d’auteur aux Etats-Unis, ancien agent littéraire, qui offre ses services de révision et ses conseils via skype. Evidemment, ses services sont payants, mais on n’a rien sans rien, et de ce que j’ai pu rechercher sur lui il a l’air très calé dans ce qu’il fait. Je préfère mettre toutes les chances de mon côté.
5/ Mon site en anglais est en ligne depuis ce mois-ci, j’y ai publié quelques articles concernant la traduction et le deuil périnatal, il sera un tremplin également pour la suite.
Voilà pour les nouvelles, la synthèse de mon mois de janvier.
Je termine avec quelques lignes de gratitude, encore et toujours, pour vous remercier de m’accompagner dans cette aventure. Parfois, j’ai le vertige, je me dis que je suis folle, mais ensuite quand je me plonge dans le travail, je sens que je suis en train de faire la bonne chose, alors je me dis qu’il faut que je continue.
Je vous souhaite une magnifique journée!
With love,
Lily