Princesse machiavélique : Une musique dans la tête 1/4

Princesse machiavélique : Une musique dans la tête 1/4

Bonjour chers amis et abonnés,

Aujourd’hui je veux vous parler musique.

Mais je ne vais pas vous parler de mes goûts, ou bien de ce qu’il faut absolument écouter ni des musiques qui me font vibrer.

Non, aujourd’hui, je vais vous parler de la musique qui se ballade entre les lignes des Chroniques d’une princesse machiavélique. Il y aura quatre articles à ce propos. Voici le premier, il concerne Agnès et son meilleur ami Phoebus.

Durant l’écriture de cette série, j’avais les écouteurs enfoncés dans les oreilles. J’avais besoin de me plonger dans une ambiance en fonction du chapitre que j’écrivais, cela me permettait également de m’isoler du monde autour de moi pour baigner dans ma bulle d’écriture.

Au départ une chanson était citée à la fin de chaque chapitre. Il s’agissait de la chanson avec laquelle j’avais écrit ce bout de mon livre. Et puis au moment de m’éditer il y a trois ans, je ne savais pas si j’avais le droit de citer ces chansons dans mon roman. Je débutais et je n’avais aucune envie d’avoir des ennuis, donc je les ai effacées de mes nouvelles versions. Il reste cependant quelques traces dans les titres des chapitres si vous y prêtez attention (Losing my religion – REM, Eye in the sky Alan Parsons project, My best to smile (Song to the siren) This mortal coil, etc…)

Dans les remerciements de la dernière partie, je cite quelques uns des groupes qui m’ont inspirée dans mon écriture, et vous imaginez bien que sur 2000 pages et 420000 mots, ils sont nombreux.

Je ne vais pas les citer un à un dans ces articles, ce n’est pas le but. Je vais plutôt, vous présenter les quelques musiques, les plus importantes à mon avis, celles qui représentent mes personnages ou leurs relations, celles qui m’ont réellement inspirée au moment de l’écriture, celles avec lesquelles j’ai pleuré en écrivant.

C’est parti !

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1/ Agnès, princesse machiavélique.

Agnès est une princesse machiavélique, souvent lâche, amusante, ridicule, passionnante. On la pense mauvaise jusqu’à la moelle, alors qu’en réalité elle est surtout très malheureuse, et remplie d’un amour désespéré.

Sa chanson, celle qui colle à sa peau dans la première partie des Chroniques est celle de Metric, All yours. Cette chanson est parfaite pour accompagner son désespoir et son entêtement amoureux, et sa renaissance aussi. Elle réalise dans la première partie qu’elle aime toujours son meilleur ami, et c’est une révélation, “And all my life starts now“, c’est vraiment ce qu’elle ressent lorsqu’elle décide de séduire Phoebus malgré les avertissements de tous ses amis “They can’t take you out of my thoughts”.

Elle va au bout d’elle-même, au bout de tout ce qui est raisonnable, elle se sent invincible, parce qu’elle est portée par le désespoir et par cet amour incomplet “And you’re all mine, say what they may”. C’est un peu son chant du cygne, avant de renaître par la suite. C’est une chanson très puissante. Elle porte très haut les émotions de ma princesse machiavélique grâce à sa mélodie profonde et entêtante, chargée en puissance, mais aussi en beauté grâce à la pureté de la voix de la chanteuse…

All the lives always tempted to trade
Will they hate me for all the choices I made?
Will they stop when they see me again?
I can’t stop now I know who I am
Now I’m all yours, I’m not afraid
And you’re all mine, say what they may
And all your love I’ll take to the grave
And all my life starts now
They can’t tear me down 
They can’t take you out of my thoughts
Under every scar there’s a battle I’ve lost
Will they stop when they see us again?
I can’t stop now I know who I am
Now I’m all yours, I’m not afraid
And you’re all mine, say what they may
And all your love I’ll take to the grave
And all my life starts
I’m all yours, I’m not afraid
And you’re all mine, say what they may
And all your love I’ll take to a grave
And all my life starts, starts now
METRIC – All Yours
Pour l’écouter, c’est par ici (en cliquant sur le lien ou bien sur l’image) :
METRIC
2/Phoebus et Agnès
Ah, quelle histoire que celle entre Phoebus et Agnès ! Cette amitié fusionnelle, cette connexion d’esprit qui leur perturbe le cerveau à tous les deux. Comment est-ce possible de s’aimer à ce point sans s’aimer d’amour ?
Ils se sont rencontrés un soir d’octobre. Il faisait nuit dans le jardin d’Agnès. Il était agenouillé au bord de sa piscine, touchant l’eau du bout des doigts. C’est ainsi qu’elle l’aperçoit d’abord, éclairé des lumières de son jardin, sous la voûte étoilée. Et ce soir-là a été le début de la plus grande histoire d’amour de sa vie, une histoire qui pourtant n’aura jamais évolué en quelque chose d’amoureux. Il en a choisi une autre, et Agnès n’arrive pas à s’en remettre.
J’étais assise dans le canapé de mon ancienne vie, devant la télé et une pub de voiture est passée avec cette musique en fond qui s’est plantée dans mon coeur, “I’m still waiting, I’m still waiting” (j’attends toujours/Je suis toujours en train d’attendre)… cette voix, ces paroles, c’était Agnès et Phoebus, c’était leur relation tordue, passionnante, fusionnelle, Un peu ce que pense Agnès : “je t’attends toujours mon amour, je voudrais que tu sois près de moi, mais quand tu es là je souffre…” c’était un peu tout cela en ces quelques mots, en ces quelques secondes de publicité. J’ai fait quelques recherches sur internet et je l’ai trouvée, Whispers under the moonlight, de ALB.
Parfois il y a des moments qui ressemblent à des éclairs de génie, ou bien des guidances. Je ne sais pas. En tout cas, ce qui est sûr c’est que cette musique est pour moi celle qui correspond à Agnès et Phoebus, et elle m’a inspirée sur quelques chapitres de leur histoire.
C’est doux, c’est brutal, c’est rempli d’amour et d’amertume “‘Cause from the moment we started something, we knew there was something”, ils savent tous les deux qu’ils ne peuvent pas se passer l’un de l’autre. Ils sont plus que des amis, elle est plus sa sœur que sa propre sœur, comme le dit Phoebus, mais alors qu’est-elle pour lui ?
Et pour Agnès, c’est toujours cette douleur qui lui prend le cœur et les tripes. Elle est là, elle attend, elle attend encore peut-être qu’un jour il tombe amoureux d’elle, il est le seul pour elle, l’unique, et il est devenu le centre de son monde, lui et cet amour non retourné.
J’ai écrit une des scènes les plus importantes de leur relation, qui figure dans le tome 4 avec cette chanson dans les oreilles et c’était très émouvant, parce que je me répétais pour Agnès, I’m still waiting, “I’m still waiting, And will I see you again? From the moment we started something we knew there was something” et je ressentais toute la souffrance d’Agnès en écrivant.
And will I see you again?
I’m still waiting but I keep on dreaming
Sometimes you seem to be right there, seem to be right there.
Sometimes you seem to be right there, seem to be there.
I’m still standing but I’m sick of waiting
The moment that I’ll see you again
‘Cause from the moment we started something, we knew there was something
Sometimes you seem to be right there, seem to be right there.
Sometimes you seem to be right there and sometimes you’re there.
Sometimes you seem to be right there and sometimes you’re there.
Cause you’re just like no one else
And it seems that you’re able to fit squares into circles
Well, you might find
Cause you’re just like no one else
And it seems that you’re able to fit squares into circles
You try to fit squares into circles
Well, you might find.
I’m still waiting
I’m still waiting
And will I see you again?
From the moment we started something we knew there was something
The way you seem to be right there, seem to be right there.
ALB – Whispers under the moonlight
Pour écouter cette chanson, c’est ici (en cliquant sur le lien ou bien sur l’image) :
https://www.youtube.com/watch?v=Cvsj1HFC1ow
ALB
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Voilà, pour cette première partie musicale 🙂
La semaine prochaine je vous parlerai d’Esméralda et de Matéo, et des musiques qui les représentent.
J’espère que vous avez apprécié cette plongée supplémentaire dans les coulisses des Chroniques d’une princesse machiavélique.
Si vous souhaitez découvrir cette série, c’est par ici, en cliquant sur l’image. Pour l’instant, elles ne sont disponibles qu’en ebook, en fin de mois, vous aurez la version papier sur Amazon.
COUVERTURE

Chroniques d’une princesse machiavélique

 

Je vous souhaite une magnifique journée en musique,

Plein d’amour sur vous,

Lily <3

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