💫A la place, on a eu un ange💫

💫A la place, on a eu un ange💫

“On devait avoir un bébé, à la place on a eu un ange.”

Comme vous le savez j’ai eu l’idée folle il y a presque deux ans maintenant de traduire et éditer mon roman sur le deuil périnatal Poussières de toi dans les pays anglophones. Parce que ce sujet je le porte dans mon cœur, dans mes entrailles et que je veux honorer les paranges et les anges du monde entier.

Mon but, dans un premier temps, est de trouver un agent littéraire aux Etats-Unis qui démarchera pour moi les maisons d’édition. C’est ainsi que cela se passe là-bas, les auteurs n’envoient pas directement leur manuscrits aux maisons d’édition.

-DEBRIEFING –

Pour ceux qui me suivent et n’ont pas vu mon live sur Instagram la semaine dernière voici un petit récapitulatif de mon entretien avec le coach et ancien agent littéraire, que j’ai contacté aux Etats-Unis. Il a révisé ma query letter et les 50 premières pages de la traduction de mon roman. C’est un pro dans ce qu’il fait, donc je vais appliquer ses conseils à la lettre.


1/ Mon roman ne faisant que 65k mots, il me conseille fortement de le revoir et rajouter ou approfondir certains passages pour qu’il atteigne les 80k mots. Moins de 80k, les agents littéraires ne s’attarderont pas dessus.
Je pensais déjà à rajouter des chapitres pour présenter le point de vue du papa, c’est donc ce que je vais faire. ⠀


2/ J’ai touuuuus les conseils pour améliorer ma query letter. J’ai du boulot, encore ! Un agent littéraire reçoit environ 1500 query letter par mois, certains auteurs ont déjà été publiés, d’autres sont recommandés, les auteurs comme moi passent de ce fait sous la pile. Le but est donc d’avoir la query letter que l’agent ne puisse pas reposer. Tout se joue dans les 8 premières secondes, sur la première phrase, autant vous dire que ça met un coup de pression.

3/ Mon synopsis était bon ! J’ai eu du mal à le croire mais je suis très contente, parce que rédiger un synopsis c’est toujours compliqué pour moi. Résumer toutes les émotions et les évolutions de mes personnages en une page, c’est vraiment un challenge. Et puis, il y a aussi le fait que les règles de rédaction et de présentation d’un synopsis varient en fonction des agents littéraires, donc pas évident de faire une synthèse de tout cela.

4/ Les 50 premières pages lui ont plu. Ouf !


5/ Mon titre en anglais n’est pas assez percutant, je le savais, je le sentais. “Poussières de toi” c’est mon titre d’amour, mais en anglais je ne sais pas, il ne me plait plus… à creuser donc. Heureusement, j’ai un merveilleux ami, auteur aux Etats-Unis, super calé pour trouver des titres accrocheurs. Je lui ai donné la mission de se tordre le cerveau pour moi, mais en fait pour lui c’est facile. Il y a des gens comme ça qui ont des facilités sur certaines choses. Je suis juste jalouse.

COACHING

Et puis, j’ai reçu la proposition de coaching, il y a deux jours. J’ai pris le temps de peser le pour et le contre, car il s’agit d’un investissement considérable, que ce soit sur le plan financier comme personnel. C’est un lourd programme, mais je me dis que je n’ai pas fait tout ça pour m’arrêter là. Avec ce coach à mes côtés qui connait le monde de l’édition puisqu’il a été agent littéraire lui-même pendant des années, j’aurais la certitude de rédiger la meilleure query letter possible, il s’occupera de réviser mon manuscrit, me briefera pour les envois aux agents, il révisera mon contrat quand j’en aurais un, va revoir mes plateformes de promotions, etc, la liste est longue de tout ce que l’on doit faire…

C’est donc, très positif, mais très stressant parce que j’ai cette peur encore qui me refroidit les entrailles, vous savez, cette peur que l’on ressent avant de passer un entretien capital, ou bien de commencer un nouveau travail. La peur qui nous envahis au moment où l’on sait qu’on est en train de faire un grand pas en avant, souvent vers l’inconnu, et que ce serait si confortable de se recroqueviller et de rester dans sa coquille…

J’ai eu du mal à dormir ces derniers jours, mais j’ai repensé à ce que je veux faire de ma vie, au message que je veux transmettre sur le deuil périnatal, aux paranges que je brûle d’aider et de rencontrer, et je pense qu’il est temps pour moi, de mettre cette peur de côté et d’avoir confiance en l’avenir. Après tout, je ne suis pas arrivée jusqu’ici, pour m’arrêter ici. Je suis portée par les ailes des petits anges, et je me dois de continuer.


Autant vous dire que pour les prochaines semaines je vais être vissée à ma chaise d’ordinateur en train de reprendre tout ça.

N’hésitez pas à vous abonner à ce blog pour être mis au courant de mes avancées, apparemment, ça va pas mal bouger 😊

Et pour ceux qui n’ont pas lu Poussières de toi, il est par ici:

Belle semaine à tous !

With love,

Lily

2 Replies to “💫A la place, on a eu un ange💫”

  1. reynaud dit :

    Bravo 👏 je suis contente de te lire, de lire ton avancement, c’est trop chouette

    1. Lily B. FRANCIS dit :

      Merci beaucoup ma belle!!!

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